Dylan Robert, César du meilleur espoir en 2019, condamné à 30 mois de prison
Dylan Robert recevant son César le 22 février 2019, à Paris en France.
Stephane Cardinale – Corbis via Getty Images Dylan Robert recevant son César le 22 février 2019, à Paris en France.

Stephane Cardinale – Corbis via Getty Images

CINÉMA – Des César à la prison. Dylan Robert, récompensé en 2019 pour son rôle dans Shéhérazade, a été condamné à 30 mois de prison ce lundi 31 janvier, par le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence, pour vol avec violence, révèle Le Monde. L’acteur avait été incarcéré le 5 janvier pour ces faits, perpétrés en mars et mai 2021 à Gardanne et Peypin dans les Bouches du Rhône.

Dylan Robert était sorti en février 2021 d’une détention provisoire de trois mois, et sous contrôle judiciaire, toujours pour des vols avec armes commis en 2017, et d’autres vols avec violence. Une des conditions de sa sortie était qu’il verse une caution de 3000 euros, explique le quotidien.

Et c’est pour payer cette caution que l’acteur explique avoir commis les faits qui lui sont reprochés et pour lesquels il y a été condamné ce lundi. “J’avais super peur de ne pas la payer, peur que le juge me dise : tu paies pas, alors tu retournes en prison! La boule au ventre, j’ai refait la connerie, la seule chose que je sais faire”, indique-t-il au tribunal.

Dylan Robert, accompagné de deux complices, l’un dont il tait le nom, et l’autre étant sa petite amie Louna, a arraché un collier et tenté d’en arracher un second. La jeune femme a elle aussi été condamnée. Elle écope de 12 mois de prison avec sursis pour complicité de vol avec violence.

“J’ai pris un peu de vice”

“Vous êtes un danger public susceptible de récidiver encore et toujours, on vous retrouve toujours dans les mêmes choses. Il faut vous mettre hors d’état de nuire”, justifie le procureur de la République adjoint, Olivier Poulet, dans ses réquisitions. Il demandait au tribunal de fixer la peine à trois ans de prison.

Pour sa défense, Dylan Robert a rétorqué: “Je ne suis pas très fort pour réfléchir mais j’ai plein d’autres qualités”. Il explique être originaire du 3e arrondissement de Marseille, “là où le vol à l’arraché est basique, là où il y a le plus de vice. Et moi j’en ai pris un peu du vice”.

Après sa première incarcération, et malgré la reconnaissance de son travail par le monde du cinéma, il explique avoir eu du mal à reprendre les tournages. Il avait cependant signé une promesse d’embauche dans une salle de sport, mais en raison de la pandémie, l’entreprise a finalement fait volte-face.

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